ASSOCIATION FRANCIS JAMMES
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Bordeaux
Louis-Victor Jammes, le père du futur poète, fut nommé à Bordeaux, le 12 mars 1880, receveur de l’enregistrement. Il s’installa avec sa famille au 196 Cours des Fossés (actuellement 15, Cours Pasteur). Francis Jammes fit des études très moyennes. Seul trouva grâce à ses yeux son professeur Armand Clavaud qui lui donna le goût de la Botanique. C’est dans sa mansarde qu’il composa ses premiers vers. Son père mourut subitement le 3 décembre 1888. Madame Jammes décida alors de venir s’installer à Orthez.

                             MANSARDE

                                                    Bordeaux.

J’ai, tel un grand poète, écrit dans la mansarde
Où, quand on a vingt ans, notre muse s’attarde. ...

                                                                 Ma France poétique

Orthez — Orthez est la ville la plus citée dans l’œuvre de F. Jammes. Il y vint tout enfant chez ses tantes huguenotes, Clémence et Célanire, (46, rue Saint-Pierre). Il y vécut, de décembre 1888 au mois d’août 1921, successivement dans trois maisons : Maison Sarrailh, 16 rue Saint-Pierre ; Maison Chrestia, 7 Avenue Francis Jammes ; Maison Major, rue Lapeyrère.

Cimetière : tombe de son arrière-grand-père Jean Mathieu Jammes (1767-1843) et de ses parents. Orthez était une petite sous-préfecture de 6 500 h. à l’époque de F. Jammes. “Mon lit est blotti entre ce grain de sable : les Pyrénées, et cette goutte d’eau : l’Océan Atlantique. J’habite Orthez. Mon nom est inscrit à la mairie et je m’appelle : Francis Jammes”.


Hasparren C’est en août 1921 que F. Jammes vint à Hasparren à la suite d’un héritage et s’installa à Eyhartzea (ou Eyhartcia : “à côté du moulin”) : plaque commémorative. Hasparren est alors une petite ville industrielle d’environ 5 500 h., “ville délicieuse, charme premier du pays basque”. F. Jammes gravira à maintes reprises les pentes de l’Ursuya (la “montagne des sources” ) dont il donna le titre à une de ses Sources (1936). F. Jammes meurt le 1er novembre 1938. Cimetière : tombe du poète.

Le mont de Hasparren, ma dernière patrie,
Appose sur le ciel la ligne d’Ursuia,
Et cette signature atteste que ma vie
comme une hauteur sombre au soir se dépouilla.

                                                                                                                                                              
                                                                                                                                                      Le Premier Livre des Quatrains,  III.